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Nous ne savons pas grand-chose de l’origine de la commune. L’origine du nom viendrais du latin casa, maison ou gué de rivière. En breton, la commune se nomme Kez. Du VI^e au X^e siècle, La Chèze fait probablement partie de la paroisse très étendue de Plumieux. Les traces de l’histoire de la commune de La Chèze apparaissent à partir du XII^e siècle. Le village s’est alors organisé autour d’une forteresse, édifié par Eudon II vicomte de Porhoët, et situé en bordure d’une route  importante à l’époque, reliant Loudéac à Josselin. A La Chèze se développe rapidement une ville féodale. Malgré sa petite taille, la puissance et la grandeur de la forteresse valent à La Chèze le privilège d’être appelé ville. La forteresse sera remanié par le sire Olivier de Clisson, entre 1370 et 1400, (Seigneur de La Chèze et connétable de France qui fut compagnon d’arme de Du Guesclin) qui succède à Aliénor de Porhoët, fille d’Eudon III et dame de La Chèze dont elle exempte les habitants de certains impôts (elle fut enterré à l’Abbaye de Lanthénac). Le lieu restera pendant de nombreux siècles un point stratégique politique et militaire important et subira les nombreux sièges perpétrés par les Anglais pendant la guerre de Cent ans et sera le témoin de la guerre de succession de Bretagne. Elle deviendra par la suite la résidence des vicomtes de Rohan.
À partir du XVI^e siècle, La Chèze a pu profiter de l’âge d’or des toiles de lin, une fabrique très réputée en Bretagne centrale. De la fileuse au tisserand jusqu’au tailleur, le travail du lin venait souvent en complément de l’agriculture. Nos rues devaient bourdonner du bruit des cliquetis des métiers à tisser!
Au 18e siècle, au cours d’une de ses nombreuses missions dans l’Ouest de La France, Louis Marie Grignion de Montfort y est venu prêcher et il fit restaurer la chapelle Notre-Dame de la Croix en 1707 qui date du 12e siècle, puis y établit une confrérie de la Croix. Cette chapelle remplace ensuite en 1806 l’ancienne église paroissiale de la Madeleine qui se trouvait à la place de l’actuelle mairie et qui sera détruite durant la Révolution et devient la nouvelle église paroissiale sous le nom de Saint André. C’est à cette époque que la ville de La Chèze élit sa première municipalité (1790) et est alors choisi comme chef-lieu du canton.
Au cours de la révolte des Chouans, guerre civile qui durera presque 10 ans en Bretagne, la commune de La Chèze fut le théâtre d’agitations contre-révolutionnaires.
Au courant du 19^e et au début du 20^e siècle, La Chèze ne connait pas de mutations importantes, le lin reste le principal moteur économique de la commune avec le développement de la tannerie et les activités du moulin.
Durant les conflits des guerres mondiales du 20è siècle, notre commune est fortement marquée comme toutes les autres communes bretonnes, et paye un lourd tribu humain.
Durant la période de l’après-guerre, La Chèze, chef-lieu de canton animé, sous la mandature de monsieur André Fairier, fut riche d’aménagements communaux (salle des fêtes, étang, laverie et bain-douche communaux, le collège, la perception, la création du nouveau cimetière…). Au fil des mandats successifs s’ajouteront la piscine, les stades de foot, le musée des métiers de Bretagne, le centre communal de santé…

Aujourd’hui, certaines rue communales portent les traces d’une ancienne activité professionnelle : rue de la tannerie, de la madeleine, du moulin…mais aussi de ceux et celles qui ont marqué l’histoire de La Chèze : Jean II de Rohan, Jeanne de Navarre, Olivier de Clisson, chemin d’Aliénor, Vincent Ferrier, Marie de Bretagne, Marie de Lorraine, Saint Louis de Monfort, passage André Jouet, stade Théo Angoujard,…